Ghaunadaur
Celui Qui Est Tapi, l’Oeil Ancien
Celui Qui Est Tapi, l’Oeil Ancien
- Si l’on s’en tient aux normes humaines, Ghaunadaur est imprévisible. Parfois, il aide les fidèles qui se contentent d’observer ses rituels —déployant même de grands efforts pour leur conférer quelque présent magique. D’autres fois, il les dévore ou les estropie sans crier gare. Ghaunadaur aime avant tout observer les grands monstres traquer et dévorer leur proie, sans rien négliger dès souffrances qu’ils causent. Ghaunadaur est silencieux et terrifiant, mais d’antiques récits traitent du charabia bestial employé parmi sa cour de mares boueuses et gélatineuses. De son côté, le dieu communique uniquement par télépathie, usant de termes aussi simples que directs.
En dehors de quelques villages Elfosë, l’église n’est constituée que d’une poignée de cultes épars, généralement dominés par un seul individu. Les prêtres font tout pour plaire à leur dieu et servent l’Oeil Ancien avec une totale dévotion. De toute façon, leurs devoirs sont des plus simples : faire en sorte, à grand renfort de menaces et autres coercitions, que les autels de Ghaunadaur soient amplement pourvus en sacrifices. Celui-ci les récompense alors en leur octroyant sorts et objets magiques. Plus que tout, Ghaunadaur apprécie les créatures qui se livrent à lui sans offrir la moindre résistance (qu’elles aient été charmées ou contraintes à l’obéissance par son clergé). Du reste, il tient en très grande estime les prêtres capables de livrer pareilles offrandes à ses autels. D’ailleurs, tous les prêtres sont invités à se familiariser avec l’utilisation et la conception d’acides, de poisons et de feux grégeois.
Les prêtres de Ghaunadaur prient pour obtenir leurs sorts une fois par jour, à un moment de grande importance aux yeux de la secte locale. Ghaunadaur attend des prières d’adulation et ses louanges qu’elles s’accompagnent d’un sacrifice. Si les vies sacrifiées ne peuvent être offertes à un rythme aussi soutenu, l’OEil Ancien se contente de sacrifices d’os et de nourriture, frits à l’huile, alors que brûlent également des encens. Si l’adorateur est incapable de faire de telles offrandes, il doit prier tout en se faisant lécher la main par une flamme (sans bénéficier de protection magique). Dans les lieux de culte, les vêtements et atours portés par les fidèles doivent avoir des teintes qui siéent à Ghaunadaur comme les nuances de pourpre, de rouge, de noir et les couleurs métalliques. De nombreux adeptes se multiclassent en mages ou démonistes.